Delphine Coutant, une Nuit Philharmonique lumineuse

Delphine Coutant - La Nuit Philharmonique

Delphine Coutant est de retour avec un cinquième album La Nuit Philharmonique peuplé de bien beaux et étranges songes. 

 

Delphine Coutant revient avec La Nuit Philharmonique, nouvel album assez étrange, admirablement orchestré par Matthieu Ballet (Bashung, Thomas Fersen...) 

 

L’album précédent, c’est un album de jour, un album flamboyant, vivant, ancré dans la terre. Celui-là est nocturne, une nuit remplie de sons, de toutes les petites lueurs que l’on aperçoit. La vraie nuit, c’est aussi tout ce qui nous échappe, les zones d’ombre, notre rapport à la folie. La chanson française a toujours privilégié le texte, souvent au détriment de la musique.

Delphine Coutant

Avec Delphine Coutant, les deux ingrédients se fondent, le mot perd son leadership. Le thème de l’eau, celui du sel, ne sont pas seuls à inspirer la chanteuse, qui nous fait partir dans ses chevauchées de la vie, pagayant entre normalité et excès, jusqu’à la folie, que l’on cerne en particulier dans le titre Nous Joséphine qui évoque un univers carrément kafkaïen, celui d’une cantatrice qui se débat dans un mode de non sens parfaitement névrotique.

En écoute, la Nuit Philharmonique : 

 

L’écriture et la composition donnent la part belle au violon associé aux cordes vocales et nous révèlent ses états d’âme avec légèreté grâce à sa voix cristalline. Les textes font des allées et venues entre l’intime et le monde extérieur, avec « à l’envi » elle évoque les interactions entre l’environnement et soi. Une nouvelle fois, Delphine Coutant impose son style, entre mélodies organiques et textes imagés, repoussant toujours un peu plus les carcans de la chanson française, à l’image de Camille ou Liz Cherhal.

Le site officiel pour suivre sa tournée des lacs