samedi 27 janvier 2018

Soko reprend le Diabolo Menthe d'Yves Simon

Soko, Diabolo Menthe

Soko reprend le Diabolo Menthe d'Yves Simon, et c'est très réussi !



« Lorsque j’ai enregistré cette version en studio, je me suis sentie comme cette gamine de 13 ans qui pleure sur son journal intime à cause d’un chagrin d’amour. Pour moi, ‘Diabolo menthe’ est la chanson absolue qui reflète l’innocence et la tristesse des années adolescentes. » Soko livre une superbe reprise du titre d'Yves Simon : Diabolo Menthe. "Génération Éperdue" l'album de reprises d'Yves Simon ressemble à une douce comédie musicale, magnifiquement française, portée par 18 artistes dont Moodoid & Soko.

Soko


Soko est donc de retour dans un nouveau projet ! Son dernier long-format My Dreams Dictate My Reality date de 2015, où l’on pouvait d’ailleurs retrouver “Lovetrap” un duo avec Ariel Pink. Depuis, la chanteuse a été aperçue au cinéma dans La Danseuse de Stéphanie Di Giusto où elle interprétait Loïe Fuller.

Et bonne nouvelle, elle a repris les routes du studio pour participer à une compilation de reprises d’Yves Simon nommée Generation(s) Eperdue(s) dont la sortie est prévue pour le 31 mars. Juliette Armanet, Christine And The Queens et Feu! Chatterton participent également à l’aventure. Une belle occasion de redécouvrir le répertoire du chanteur français.


Voici Diabolo Menthe repris par Solo :



Touchée par le film de Diane Kurys, Soko ressent une forme de nostalgie concernant l’innocence et le sens de l’aventure présent lors de l’adolescence. L’interprétation de Soko induit un condensé de fragilité et de sensibilité que nous retrouvons au sein du film éponyme. Voix suave, nous découvrons un aspect différenciant mais cohérent avec l’esprit d’Yves Simon.

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Soko, Generation Perdue

mercredi 24 janvier 2018

The Buttshakers bottent toujours le train avec l'excellent album de soul Sweet Rewards



The Buttshakers est l'un des meilleurs groupes de soul actuel et le prouve une fois de plus avec son troisième Sweet Rewards qui remet les pendules du funk bien à l'heure.

La formation soul funk The Buttshakers frappe fort avec un album brûlant et énergique : Sweet Rewards, qui s'attache aussi à défendre les droits civiques avec le titre In The City contre les bavures policières.



Nés au début de l’année 2007 dans la région lyonnaise, les Buttshakers nous livrent "Sweet Rewards", 9 titres de soul endiablée. La formation se situe sur le créneau soul-funk vintage comme les groupes espagnols The Excitements ou The Sweet Vandals, bien que les guitares sonnent parfois plus rock. A travers ce troisième album, les Buttshakers continuent de creuser les sillons du rythm’n blues et d’une soul music chaude et rageuse, le tout pimenté de l’énergie du rock. C'est un savant dosage entre une section de cuivres machiavélique, une guitare débordante et un tempo souvent furibard. Le tout est emmené par la voix envoûtante et l’énergie de la charismatique Ciara Thompson, chanteuse débarquée de Saint-louis (Missouri). Bien que sans grande originalité, cet album est une petite bombe soul made in France qui pourrait bien enflammer votre dancefloor ou votre salle de concert préférée.

Voici le clip de The Buttshakers pour In the city :



Ce sillon des scènes garage 60’s où le rock joue des coudes, ils auraient pu le labourer encore et toujours. Mais The Buttshakers ont décidé d’en sortir pour revenir à une soul qui ne s’en remettrait plus à l’énergie pure pour tout enfoncer sur son passage. Une soul qui se concentrerait sur la qualité de l’écriture, de la composition et de l’interprétation. Aujourd'hui ils débarquent dans l'écurie du label Underdog Records avec un vrai trésor à faire découvrir.

The Buttshakers sont sur Facebook

mardi 16 janvier 2018

Pale Grey au bout de la nuit avec Late Night feat Serengeti

Le groupe liégeois revient avec un deuxième album dream pop aérien, «Waves», qu’il dévoilera en exclusivité le 02 novembre dans toute l'Europe. En écoute, voici Late Night, leur dernier clip avec en invité de choc Serengeti.

Après une tournée européenne en compagnie du groupe américain Electric Guest, Pale Grey continue de surfer sur la "vague" du succès. Avec l'album "Waves", il décloisonne les styles et s'immerge dans une démarche musicale totalement hybride. Invitant le rappeur américain Serengeti, Pale Grey propose avec Late Night un nouveau morceau hybride entre pop indie et hip hop. Construit autour d'un échange de fichiers .wav, cette collaboration transatlantique cristallise le procédé artistique qui a permis l’élaboration de l’album Waves. Le MC, connu pour ses faits d'armes avec Sufjan Stevens,Son Lux ou Why?, déverse son flow sur les beats syncopés du groupe belge.

Voici le clip de Late Night feat Serengeti :

Entre folk-pop légère, indie, rythmes hip-hop et nappes electronica, le groupe propose des sonorités encore plus introspectives et expérimentales, créant un univers aérien et vaporeux. Avec, en toile de fond, toujours cette mélancolie, douce et douloureuse à la fois...

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